L'accès à l'eau salubre, 2nde : Djibouti : accés et usages de l'eau

Publié le par SES Lycée français de Djibouti

 A Djibouti, ceux qui ont les moyens de payer l’eau s’approvisionnent grâce à l’ONEAD. Nous nous en servons pour nos besoins personnels (boire ou se laver), pour des usages ménagers (vaisselle, linge, laver le sol ou la voiture) et enfin pour les usages collectifs (ménage, cuisine ou pour boire), pour certains usages, il est préférable d’avoir de l’eau salubre comme boire, se laver, faire la cuisine…
En effet à Djibouti, l’eau qui arrive au robinet est salée et monte en saison chaude jusqu’à 34°. Dans les appartements où vivent les familles françaises ou de milieux favorisées, il y a généralement des citernes (par exemple pour un appartement de quatre logements donc quatre familles, il y a deux citernes, c'est-à-dire une pour deux familles). Quelquefois,  surtout en période chaude, il peut  y avoir des coupures d’eau et la pression est  faible surtout pour ceux qui vivent à l'étage, c’est pour cela qu’il faut généralement acheter un surpresseur par famille. N'oublions surtout pas que dans les milieux favorisés, on utilise en aucun cas l'eau du robinet pour boire car celle ci est déclarée potable mais elle n'est pas sans risque ! 

Dans certaines régions de Djibouti, à l’extérieur principalement, on trouve des citernes d’eau au bord de la route ravitaillées par les militaires français ou américains. Quelquefois, les femmes des campements nomades isolés partent chercher l’eau dans une source ou un puits et mettent parfois entre deux et cinq heures pour aller la chercher avec leurs bidons de 25 litres et quelquefois leur dromadaire. Les femmes en profitent pour laver leur linge. Pour ces familles dans les villages, l’eau sert  à satisfaire les besoins les plus importants pour éviter de trop en gaspiller (boire, pour le linge, la cuisine et l’hygiène).

Les nomades se déplacent alors en fonction de leurs troupeaux et des précipitations.

 

    A Djibouti en zones urbaines, l’eau est souvent dans les citernes et nos robinets, et nous nous en servons pour les tâches ménagères, les usages collectifs et nos besoins personnels. Alors que dans les zones rurales, il faut parfois entre deux et cinq heures pour aller chercher de l’eau qui servira aux tâches et besoins les plus importants.   

 

Travail réalisé par CHEVALIER Ophélie ET DOVA Christine, 2nde C

Publié dans Seconde

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A
<br /> <br /> Bonsoir madame, je vous donne mon adresse e-mail comme vous nous l'avez demandé. Je suis en seconde C.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci Amandine, mais pour avoir ton adresse email, il convient d'envoyer un mail à l'adresse suivante<br /> <br /> <br /> seslfddj@yahoo.fr<br /> <br /> <br /> <br />