L'actualité cette semaine selon Alexandra

Publié le par SES Lycée français de Djibouti

Grèce : « On en a assez d’être traités comme les moutons noirs de l’Europe » :

 

La Grèce s’est aujourd’hui lancée dans une course contre la montre, ayant pour objectif de payer une échéance de 8.5 milliards d’euros avant le 19 mai.

Et même si le pays a demandé à l’UE et au FMI un prêt de toute urgence afin de sauver son économie, la population grecque en a assez d’être considérée comme le mauvais élève de l’Europe.

 

Athènes a d’ailleurs demandé l’activation d’un plan d’aide de l’Union européenne et du FMI estimé à près 45 milliards d’euros, ce programme de soutien consistant en une succession de prêts avantageux sur trois ans visant à assainir les finances publiques grecques. Mais un obstacle est présent : l’intransigeance de l’Allemagne, qui parle même d’une sortie de la zone Euro pour la Grèce. Des voix s’élèvent contre cette décision, à l’image de Daniel Cohn-Bendit sur l’antenne de France Info : « L’Allemagne peut emprunter à 3 % et elle re-prête à la Grèce à 5 %. L’Allemagne gagne de l’argent sur le dos des Grecs! ».

 Sur place, la population n’a pas l’impression de vivre dans un pays en faillite, comme nous l’explique John Paraskevas , ancien banquier résidant à Athènes.

« Je ressens vraiment un sentiment d’humiliation. Les marchés demandent un taux d’intérêt à 9 % pour prêter à la Grèce, comme si on était au même niveau de développement qu’un pays d’Amérique latine comme le Costa Rica. C’est surtout embarrassant quand on voyage à l’étranger. J’ai récemment rencontré une Américaine à Dubaï qui m’a dit qu’elle était "désolée" pour la Grèce. Partout on nous considère comme le mouton noir de l'Europe !

Tout cela donne l’impression d’un pays qui a sombré dans le chaos, alors que sur place, on n’a pas du tout l’impression de vivre dans un pays en faillite. D’ailleurs, le risque d’une explosion sociale est complètement exagéré par la presse étrangère. C’est vrai que les manifestations en Grèce ont l’air impressionnantes... Mais 200 personnes qui plongent le centre-ville d’Athènes dans le chaos en bloquant une artère principale, j’ai vu ça des millions de fois.

La plupart des gens ne sont pas familiers avec les questions de taux d’intérêt et peu sont donc conscients que l’Allemagne peut gagner de l’argent en nous aidant. Mais il ne faut pas oublier les risques que l’Allemagne prendrait en finançant ainsi la Grèce... Entre nous, est-ce que vous prêteriez de l’argent à l’Etat grec à un taux d’intérêt de 3 %? Personnellement, ça serait hors de question! »

 

Ce que j’en pense :

Si une solution n’est pas trouvée rapidement afin d’aider la Grèce, le pays tombera réellement dans le chaos, et ce seront les personnes les plus vulnérables qui payeront pour quelque chose dont ils ne sont pas responsables.

Alexandra BANAL 1ere ES

Sources : France 24.

 

 

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I
<br /> <br /> Réponse au commentaire d'Emma.<br /> <br /> <br /> Si jamais la Grèce est ammené à être expulsée de la zone euro, quelle image alors se fera t-on de l'U.E...une Europe pas assez forte, pas assez solidaire pour faire sortir un de ses membres d'une<br /> situation chaotique...une Europe qui abandonne au premier obstacle?! Si la Grèce est explusée le Portugal et l'Espagne suivront alors...on assistera donc à un démantelement de la zone euro. Si<br /> l'UE ne fait pas face maintenant elle risque de perdre beaucoup...<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Dons financiers chinois pour Djibouti : Djibouti au cœur du<br /> développement économique<br /> <br /> <br /> Le 25 avril dernier, le premier ministre djiboutien<br /> M. Dileita Mohamed Dileita a posé  la première pierre pour le nouveau bâtiment de la CERD (Centre d’Etudes et de Recherche de Djibouti). En effet, la<br /> Chine en partenariat avec les pays africains a offert ce don très généreux à notre pays pour qu’on puisse bénéficier de meilleurs équipements, et permettre de lutter contre un fléau social :<br /> la pauvreté qui touche prés d’une personne sur deux ! Ce don s’inscrit comme une aide humanitaire.<br /> <br /> <br /> Dans son discours l’ambassadeur chinois<br /> M. Zhang Guoqing a affirmé avec conviction que les relations entre<br /> les deux pays sont sincères et il a également ajouté qu’ils avaient pour but de promouvoir le développement ! Ce geste s’inscrit dans l’histoire de Djibouti et renforce l’amitié entre la<br /> Chine et Djibouti.<br /> <br /> <br /> Mais en quoi consiste réellement ce<br /> financement ? Ce nouveau bâtiment sera opérationnel dans 13 mois, il comportera 2 étages et d’une salle centrale circulaire de 3 étages sur une<br /> surface de 3140 m² ! Il aura aussi 5 instituts (cartographie, science biologique, linguistique science sociale et nouvelle technique, etc.,)<br /> <br /> <br /> Dans quel but ? Le premier ministre a déclaré<br /> que les projets scientifiques ont pour but de dynamiser l’activité économique et sociale de Djibouti. Ces dessins visent bien évidemment la réduction des inégalités en favorisant la baisse de la<br /> pauvreté et le développement humain! Ainsi, ce n’est pas uniquement dans un cadre scientifique dans le sens le plus strict, ces chercheurs dénombrent une multitude de programmes tels que les<br /> palmiers dattiers, les cultures sous-terres, la géothermie, l’étude des argiles pour la poterie, la reconnaissance vocale, la recherche minière, la maîtrise de l’énergie, la préparation des<br /> dictionnaires.<br /> <br /> <br /> En 2001,  la CERD a été restructurée depuis elle compte sept instituts. Cet organisme est lié au ministère des Affaires Présidentielles et de la Promotion des<br /> Investissements. Il est activement  au cœur du développement et de la dynamique économique du pays. Ainsi, Djibouti, pays en essor cumule les<br /> investissements car la Chine lui offre 580 millions de Frans Djiboutiens, le Chef de l’Etat, M. Ismaël Omar Guelleh apporte un fond pour la recherche scientifique estime a 500 millions de Frans<br /> Djiboutiens afin de financer 23 programmes dans le cadre de la CERD.<br /> <br /> <br /> Nous savons que l’investissement, la recherche et<br /> l’innovation sont source de croissance économique !<br /> <br /> <br /> Source : www.lanation.dj<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> LA REFORME DE BARACK OBAMA SUR LE SYSTEME<br /> FINANCIER<br /> <br /> <br /> Le 22 avril dernier B. Obama a décidé de réformer le<br /> système financier américain fortement touche par la crise économique et financière. En effet, le 14 janvier il a mis en place une taxe de « responsabilité de crise financière ». Le 21<br /> janvier il veut réduire les activités spéculatives des banques de second rang (les banques commerciales). Ainsi, elles sont privées de « détenir, investir, soutenir ». Obama utilisera<br /> la force s’il le faut pour mettre en œuvre son projet de réforme : il est décidé à entamer la guerre «si ces gens veulent la bagarre c’est une bagarre que je suis prêt à mener », c’est<br /> ainsi qu’il s’exprime !<br /> <br /> <br /> En outre, le président américain est accusé de<br /> défendre les intérêts des banquiers riches qui cumulent les bonus estimés à plusieurs milliards de dollars !<br /> <br /> <br /> Les enjeux du président sont claires : à partir<br /> du 30 juin 2010 toutes les banques importantes excédant 50 milliards de dollars d’actifs sur le territoire américain seront forcées d’émettre un impôt qui rapportera 90 milliards de dollars sur<br /> 10 ans et 117 milliards sur 12 ans pour combler le déficit budgétaire suite aux dépenses du plan de sauvetage des banques et suite bien évidemment a la crise financière.<br /> <br /> <br /> Certes, c’est une réforme judicieuse qui démontre le<br /> rôle primordial qu’a l’Etat pour réguler l’activité économique et sociale lorsque le marché est confronté à certaines limites. Par conséquent, l’imposition d’une taxe sur les ressources des<br /> banques issues de l’endettement. Mais cette mesure n’est pas suffisante. Paul Volker conseille à Obama d’établir de nouvelles règles en interdisant les banquiers de faire d’usage de leurs<br /> capitaux sur le marché financier. Cette mesure apparait comme une sanction pour les financiers américains !    <br /> <br /> <br /> Joseph Stiglitz écrit<br /> dans son dernier livre « compte tenu du pouvoir des banques, faire avancer ce genre de mesures réclamerait de mobiliser un important capital politique » et déclare que même si Obama se<br /> fait le leader du changement (YES WE CAN !) en matière de système financier il n’est qu’un conservateur et qu’il n a « pas grand-chose à dire sur le<br /> nouveau système financier qui pourrait être bâti sur les cendres du désastre ».                      <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A mon avis :<br /> <br /> <br /> Il est délicat de mettre en place un système de<br /> régulation aux Etats-Unis car les financiers ont pour habitude que l’Etat n’intervienne pas ainsi ils peuvent faire tous ce qu’ils veulent. Aujourd’hui nos économies de marché financier très<br /> fortement touchées par la crise depuis 2007 tentent d’y sortir en mettant en place des politiques économiques : politique de relance notamment !<br /> <br /> <br /> Source : Alternatives Economiques<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Ce qu'il faut comprendre c'est que si la Grece s'effondre, L'UE s'effondre. L'euro est au plus bas aujourd'hui, les places boursieres plongent meme en Asie...Le Portugal risque de connaitre la<br /> meme situation donc pour montrer une Europe forte il faut aider "ses moutons noirs". Il en va de l'integrite economique de l'UE...<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Merci pour ce témoignage.<br /> <br /> <br /> Cepandant quelques critiques.  Le témoin semble nous dire que sur place, le mouvement social est faible "200 personnes" dit-il. Tant que la grèce ne se déclare pas en défaut de paiement, les<br /> informations techniques et quotideinne qui irriguent le pays depuis la haute finance, aussi inquiétante soient-elles, ne permettent pas au peuple grec de matérialiser la situation. Si le<br /> gouvernement Grecs ne se déclare pas de lui-même en défaut de paiement, en informant la population des aspects concret d'une telle décision, pour la population, il y aura en grèce la répétition<br /> de se qu'on connu les Argentins. Le défaut de paiement en Argentine, à provoqué une révolte sans précédant avec une dizaine de morts et une instabilité politique inouie, car il n'avait pas été<br /> préparé politiquement.<br /> <br /> <br /> La grèce à surtout besoins de personalité politique courageuse. Aucun peuple ne pourra supporter un plan de rigueur tel qu'il est exigé à la grèce par la finance. Le scénario d'une sortie de<br /> l'euro pour la grèce est quaziment certains. Le gouvernement Grec doit reprendre le dessus en décidant lui-même la cessation de paiement pour plier les banques et renégocier en sa faveur toute la<br /> dette du pays. Le FMI n'a pas à négocier en lieu est place du gouvernement Grec sa dette avec les banques. Le gouvernement Grecs doit aussi se préparer à la sortie de la zone Euro. Sortie<br /> inévitable qui sera imposée par le FMI. C'est au Grecs de reprendre la main sur leur monnaie et lur politique économique. Sans quoi le peuple surpris par la tournure des évènement se révoltera.<br /> Mais cette révolte sera pleinement légitime, en espérant qu'elle permettra au peuple de se réapproprier l'economie politique et leur autodétermination.<br /> <br /> <br /> <br />
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