"Le FMI découvre l'austérité..."

"Le FMI découvre que l'austérité est bien plus nocive que prévu"

  L'austérité selon le FMI 2012

Source : Rue89.com, P Riché, octobre 2012

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[ALI ABDALLAH Zeinab Tle ES]

1) Austérité est synonyme de rigueur.


La zone euro est dans une situation de récession depuis la crise des dettes souveraines (de l'Etat). Ainsi, pour avoir une stabilité économique, il est nécessaire de mener des politiques
économiques. Il en existe deux "types":


- structurelles c'est-à-dire à long terme


-conjoncturelles ( lutte contre les grands désequilibres macroéconomiques): à court terme. Parmi ces politiques de court terme, les pouvoirs publics peuvent choisir des politiques expansionnistes
ou restrictives c'est-à-dire de rigueur, d'austérité ( sévère). Ils disposent de plusieurs instruments: 


-la monnaie: en menant des politiques de désinflation compétitive ( augmentation des taux d'intérêt pour diminuer la masse monétaire )


-le budget de l'Etat: en augmentant les recettes de l'Etat et diminuant les dépenses ( presque impossible en période de crise car il y a une hausse des prestations sociales)


- le revenu: en partageant la valeur ajoutée au profit des entreprises et au détriment des salariés.


Ainsi, nous pouvons voir que ces politiques de rigueur sont principalement menée pour lutter contre l'inflation.


2) Dans la phrase soulignée, on parle de MULTIPLICATEUR KEYNESIEN. En effet, ce multiplicatuer explique la relation entre l'intervention budgétaire et fiscale de l'Etat (variation des
dépenses publiques) et la croissance ( variation du revenu qu'elle génère). Par exemple, une augmentation de la demande entraine une augmentation de la  production engendrant de nouveaux
salaires et donc une nouvelle demande.


3) Selon l'auteur, la rigueur ne peut conduire qu'à la dépression car si l'Etat baisse les dépenses publiques et augmente ses recettes par l'intermédiaire de la hausse des impôts, cela a un
impact négatif sur la croissance car si l'on se base sur le multiplicateur, les données sont plus élevées que prévu: entre 0.9 et 1.7. Par exemple, si un Etat augmente ses impôts ou baisse ses
dépenses de 10 euros, cela entraine une perte située entre 9 et 17 euros pour la croissance!


Donc l'Etat ne peut se permettre de conduire une politique d'austérité inefficace. Ici, nous avon l'exemple de l'Espagne avec un effort budgétaire et fiscal très austère. Ce qui a un impact
négatif sur le chômage (25%) et donc sur la consommation ( diminution de la demande).


Ainsi, tous cela conduit la récession ( ralentissement du taux de croissance du PIB) voire la dépression c'est-à-dire que le taux de croissance est négatif ( diminution de la production).


4) Selon l'INSEE, au 31 décembre 2011, la dette de l'Etat représentait 1717.3 milliards d'euros d'euros soit 85.8% du PIB et un déficit de 103.1 milliards d'euros soit 5.2% du PIB.